Pourquoi apprendre à observer ses pensées ?
Dans l’épisode d’aujourd’hui, on va parler de l’utilité d’observer ses pensées.
Selon plusieurs études sur le cerveau, nous aurions environ 6000 pensées par jour. La plupart sont inconscientes et certaines passent sans même que nous nous en rendions compte. Mais nous en conservons un certain nombre et apprendre à les observer nous aide à mieux nous connaître et mieux nous comprendre.
1 – Observer ses pensées pour en prendre conscience
Comme on l’a vu juste avant, le plus grand nombre de nos pensées sont inconscientes. Pour la plupart d’entre elles, ça ne pose pas de problème car nous ne nous y accrochons pas et elles passent aussi vite qu’elles sont apparues. Néanmoins un certain nombre de nos pensées, même inconscientes, sont récurrentes et le fait de les observer peut nous aider à mieux comprendre certaines de nos réactions.
2 – En prendre conscience pour décider lesquelles me sont utiles et lesquelles ne le sont pas
On ne peut pas modifier consciemment quelque chose dont on n’a pas conscience. C’est pourquoi sans la première étape, impossible de savoir quelles pensées nous posent problème, voire nous desservent.
Le fait d’identifier ses pensées et notamment celles qui reviennent régulièrement, permet de pouvoir déterminer celles qui nous plaisent, nous paraissent aidantes et utiles pour nous, et au contraire celles qui nous freinent, qui nous gênent, bref, celles que l’on souhaiterait modifier.
3 – Modifier celles qui ne me conviennent pas
Maintenant que nous avons identifié les pensées qui posent problème, nous allons pouvoir petit à petit les modifier.
On va d’abord chercher à trouver une pensée alternative qui nous convienne davantage.
Et on va se proposer d’essayer de remplacer cette pensée à chaque fois qu’elle se présentera dans notre cerveau par la nouvelle que nous avons imaginée.
4 – Comment observer ses pensées ?
Pour observer ses pensées, le meilleur outil que je connaisse est “le flot de pensées”.
Cela consiste à prendre quelques minutes chaque jour avec une feuille et un crayon et à noter tout ce qui nous passe par la tête.
L’idée c’est de ne surtout pas juger ce que l’on écrit ni se censurer, mais juste d’écrire ce qui vient tel que ça vient.
Nous allons ainsi donner l’information à notre cerveau que nous sommes intéressé(e) par ce genre d’informations afin que petit à petit, ces pensées deviennent de plus en plus accessibles facilement.
Et lorsque vous aurez assez de matière pour décider sur lesquelles vous voulez travailler, vous pourrez, comme expliqué dans la partie précédente, switcher avec la pensée alternative lorsque vous en aurez besoin.
Merci d’avoir écouté cet épisode. J’espère qu’il vous a plu et qu’il vous a donné envie d’en savoir plus sur ce qui vous passe par la tête. Si c’est le cas, n’oubliez pas de mettre un avis sur Apple podcast, spotify ou sur votre plateforme d’écoute préférée si celle-ci le permet et de vous abonner si ça n’est pas encore fait !
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J’aime beaucoup cette facon de presenter la technique te l’observation des pensees – la position de temoin, comme le dit les traditions religieuses et spirituelles de toutes origines depuis des milliers dannees. Je pratique cette techique depuis des dizaines d’annees et c’est salvateur. Meditation, yoga, ais aussi en ecrivant mon ‘journal’ (que j’appelle parcours) ou je decris ma journee mais surtout mes emotions, mes reactions, mes penses, mes doutes, mes desirs, mes peurs, mes doutes. J’y reviens parfois pour voir si quelque chose evolue.
Un point que je pourrais preciser: etre le temoin de ses pensees est techniquement imossible. Nous n’avons pas deux consciences! Nous ne pouvons donc pas a proprement parler observer nos pensees comme un spectateur. Nous ne pouvons que laisser conscienent et librement nos pensees defiler sans juger, sans rien attendre et sans rejet, sans deni, et faire une pause pour prendre conscience objectivement de ces pensees…tout en les laissant defiler sans se faire haper pas elle.
Deuxieme point que j’aimerais note: il ne sagit pas de controler ses pensees. Ce serait la encore une maniere de les etoufer, de les garder au fond de notre inconscient, et donc de leur donner encore plus de pouvoir dans l’ombre. Il s’agit au contraire de les laisser s’exprimer librement afin de les comprendre; afin de mieux se connaitre.
Voila les fruit de mon experience, enrichi et guide par ma pratique de l’enseigneent que je suis (Vedanta Advaita).