Le modèle de Brooke Castillo
Brooke Castillo est une coach américaine qui a modélisé les relations entre pensées, émotions et actions. Le fait de schématiser ces liens permet de mieux les identifier afin de mieux se comprendre et donc se connaitre.
A partir de circonstances extérieures sur lesquelles nous n’avons bien souvent aucun pouvoir, nous créons une pensée.
La circonstance et la pensée se différencie par le fait que la circonstance est un fait objectif, que personne ne peut remettre en question (par exemple « Il pleut ») alors que la pensée est notre appréciation ou notre interprétation de cette circonstance («Quel mauvais temps, la journée commence mal » ou « Quelle chance que j’aie pris mon parapluie ce matin ! »).
On a très souvent tendance à confondre les circonstances avec nos pensées et ne pas reconnaître que par nos pensées, nous créons « notre réalité » mais que celle-ci est bien la nôtre et qu’elle est différente de celle des gens qui nous entourent. Chacun interprète les circonstances avec ses propres filtres, sa carte du monde.
Cette pensée va créer en nous une émotion.
Dans notre exemple, ce sera soit l’agacement, l’énervement, soit le soulagement, la bonne humeur.
Toute émotion, qu’elle soit agréable ou désagréable, est créée par une pensée.
Donc s’il on veut mieux comprendre pourquoi une émotion surgit en nous, on peut essayer d’identifier, ce que la petite voix dans notre tête nous a soufflé juste avant. Au début, cet exercice peut ne pas paraitre évident mais avec un peu d’entrainement, on y arrive de plus en plus facilement.
Cette émotion va nous pousser à agir (ou au contraire à ne pas agir).
Dans notre exemple toujours, ce sera réagir de façon négative aux évènements de notre journée, ou au contraire profiter de notre prévoyance pour pouvoir se rendre au travail à pied au lieu de prendre le bus bondé.
A partir de ces actions nous allons obtenir un résultat.
C’est la conclusion de ce schéma. Ce résultat viendra toujours confirmer notre pensée de départ, quelle qu’elle soit. Si ce résultat nous satisfait, même s’il n’est pas forcément « positif », pourquoi changer les choses. Parfois, pour sortir de notre zone de confort par exemple, nous avons besoin de nous mettre un peu en situation d’inconfort pour avancer. L’échec, peut aussi parfois être un résultat qui nous convient car il est source d’enseignement.
Néanmoins, si le résultat obtenu ne nous satisfait pas, il faut remonter le schéma afin de réussir à identifier la pensée de départ. Puis l’exercice peut consister à se demander quel est le résultat que l’on aurait souhaité obtenir et en suivant le même procédé, analyser quelle pensée nous aurions pu avoir pour y arriver.
Cette « nouvelle pensée » peut alors être une pensée à laquelle nous pouvons adhérer, que nous pouvons croire et dans ce cas, nous pouvons essayer de l’utiliser à partir de ce type de circonstance.
Mais quand celle-ci ne fait pas partie de notre système de pensée actuel, il faut utiliser la méthode des petits pas et trouver une pensée « intermédiaire » qui nous inviterait à nous diriger doucement vers notre objectif.
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